Pour en finir avec le mythe de la "productivité du travail" au XXIe siècle !
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Éléments du débat sur VLR
Pour en finir avec le mythe de la "productivité du travail" au XXIe siècle !
lundi 17 février 2025, par Luniterre
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Au XXIe siècle, à l’ère de la robotisation, plus on automatise, plus on robotise, et plus on vire de personnel supposément "productif"…
Si la "productivité du travail" augmentait avec la robotisation, les derniers ouvriers opérant encore sur les chaînes robotisées avant d’être virés à leur tour devraient, selon cette "logique", être de plus en plus "productifs", à mesure que leur nombre se réduit encore…
Le tout dernier ouvrier sur la ligne de production, la veille de son licenciement, devrait tout aussi "logiquement" être le super-champion de la fameuse "productivité du travail", reléguant définitivement Stakhanov aux oubliettes de l’histoire !
Et pourtant, le lendemain matin, cette mirifique "poule aux œufs d’Or" de l’industrie robotique se retrouve en réalité à la poubelle sociale du chômage au XXIe siècle…
"Productivité du travail", si tu n’as pas tout à fait disparu, où es tu ???
Luniterre
En réponse à :
"Ne pas confondre productivité du travail et productivité du capital.
Productivité du capital : quand le capitaliste investit une somme d’argent, il espère en tirer un certain profit qui va agrandir son capital de départ. Plus cet agrandissement est grand et plus le capital est productif.
Productivité du travail : elle indique le nombre de marchandises que produit le travail humain en un certain temps. Plus ce nombre augmente et plus la productivité du travail augmente.
Le prix d’une marchandise est égal au temps de travail humain nécessaire à sa production. Quand le temps de travail nécessaire à la produire diminue, sa valeur diminue aussi. Autrement dit quand la productivité du travail augmente, la productivité du capital diminue.
Plus la productivité du capital diminue et plus le capitaliste a besoin qu’on travaille plus longtemps pour espérer conserver le même profit. C’est-à-dire que plus la productivité du travail augmente et plus le capitaliste veut qu’on travaille plus longtemps !"
https://mai68.org/spip3/spip.php?article2885
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Faisons un petit effort de logique et reprenons tout ça dans l’ordre, point par point :
« Productivité du capital : quand le capitaliste investit une somme d’argent, il espère en tirer un certain profit qui va agrandir son capital de départ. »
>>> Il n’y a pas de rapport direct entre profit et productivité : une opération spéculative peut générer un profit énorme sans augmenter en rien la production de quoi que ce soit. Dans ce cas, fréquent, voire même dominant avec le capital financier, parler de « productivité du capital » est au mieux une figure de style, et en réalité un contre-sens, du point de vue de l’analyse, surtout éventuellement « marxiste » !
« Plus cet agrandissement est grand et plus le capital est productif. »
>>> Généralement on considère plutôt, et surtout d’un point de vue éventuellement « marxiste », que le seul « capital productif » est celui directement engagé dans la production industrielle de marchandises.
« Productivité du travail : elle indique le nombre de marchandises que produit le travail humain en un certain temps. Plus ce nombre augmente et plus la productivité du travail augmente. »
>>> Assez correct si on parle du travail humain directement productif, c’est-à-dire directement intégré au processus productif, de telle manière que si ce travail, « quantum de travail » (interaction directe de l’ouvrier avec la machine et/ou la chaîne de production), n’est plus fourni, la production cesse : cela ne concerne donc pas la production robotique et automatisée qui n’est que « supervisée », en termes d’entretien du capital fixe.
(Mais il peut encore exister des cas « intermédiaires » où des interventions de réglages fréquentes sont encore nécessaires.)
« Le prix d’une marchandise est égal au temps de travail humain nécessaire à sa production. »
>>> C’est vrai uniquement si l’on considère le temps de travail cumulé de la production directe et de la production antérieure du capital fixe : machines, matières premières, infrastructures industrielles. Or au stade actuel, les machines, souvent robotisées, reproduisant d’autres machines, jusqu’à celles de la ligne finale de production, il y a donc une accumulation du capital fixe à amortir qui représente une partie essentielle du prix de production, et bien souvent, la majeure partie.
« Quand le temps de travail nécessaire à la produire diminue, sa valeur diminue aussi. »
>>> Assez juste, mais très logiquement seulement dans la limite où l’amortissement du capital fixe engagé est lui-même moins onéreux que le coût de la main d’œuvre économisée, ce qui n’est pas toujours le cas, et même de moins en moins avec la rapidité du progrès technologique : il faut remplacer les machines techniquement obsolètes avant même d’avoir pu les « amortir ». C’est précisément là qu’intervient le cycle de renouvellement du capital fixe, qui en fin de compte impose l’endettement et le recours au banco-centralisme : fin du capitalisme, mais pas du système de domination de classe. Le banquier central prend le pas et le pouvoir de contrôle économique sur le « capitaliste classique ».
« Autrement dit quand la productivité du travail augmente, la productivité du capital diminue. »
>>> Oui et non !
Il faut ici comprendre le rôle respectif de la plus-value relative et absolue.
>>> Non, au sens du capitalisme industriel en période d’expansion :
l’élargissement par la plus-value relative fait mieux que compenser, avec à la fois l’élargissement du marché et du prolétariat industriel productif (…et également consommateur !).
>>> Oui dans le cas contraire, en période de récession.
>>> Mais il est faux de penser et de proclamer actuellement « explosion de la productivité du travail », qui a connu un apogée au milieu des années 70 et se trouve en déclin radical, précisément en termes de « gains de productivité », depuis :
https://ekladata.com/20pS3WnxSGAnZJrFWu3xahtTCWM.png
Graphe cité sur VLR in : https://mai68.org/spip2/spip.php?article15025
>>> A noter qu’ici on parle donc bien de « capital productif » au sens réel du terme, c’est-à-dire engagé dans un processus productif de marchandise, ce qui limite de toute façon le propos à une minorité du « capital » actuel :
>>> L’industrie ne représente globalement que 17% du PIB français et 13,3% de l’emploi, selon les chiffres officiels :
https://fr.statista.com/infographie/28517/part-industrie-dans-le-pib-pays-europe/
https://www.insee.fr/fr/statistiques/4277675?sommaire=4318291
« Plus la productivité du capital diminue et plus le capitaliste a besoin qu’on travaille plus longtemps pour espérer conserver le même profit. »
>>> Cela reste vrai dans les rares secteurs où il reste du travail directement productif. C’est-à-dire une minorité, même au sein de la production industrielle, de plus en plus robotisée.
« C’est-à-dire que plus la productivité du travail augmente et plus le capitaliste veut qu’on travaille plus longtemps ! »
Ce n’est pas une caractéristique spécifique du capitalisme, en tant que système de domination de classe : tout système qui « investit » dans le travail humain, qu’il soit productif ou non, veut plus de travail pour moins d’argent !
Dans le contexte actuel de réduction, et bientôt, de disparition du travail productif, c’est donc plutôt une mauvaise approche des conditions actuelles de la lutte des classes.
Avec une terminologie pseudo-« marxiste » particulièrement obsolète et qui ne convaincra que ceux déjà « convaincus » par ce type de discours idéologique archaïque.
Et non seulement obsolète dans la forme, mais sur le fond, et pour rester poli, on dira seulement que c’est essentiellement un tissu « d’approximations » et de « (choses) » sans rapport avec l’économie du XXIe siècle.
Luniterre
Salut Luniterre,
Tu dis : « Si la "productivité du travail" augmentait avec la robotisation, les derniers ouvriers opérant encore sur les chaînes robotisées avant d’être virés à leur tour devraient, selon cette "logique", être de plus en plus "productifs", à mesure que leur nombre se réduit encore… »
Tel est effectivement le cas. Je ne comprends pas pourquoi tu tiens à dire le contraire. Cela va avec la baisse tendancielle du taux de profit, qui est due à la hausse tendancielle de la productivité du travail.
La hausse de la productivité du travail tend vers l’infini et quand il n’y aura plus aucun travailleur, alors cet infini sera atteint.
La hausse de la productivité du travail permet de jeter à la figure de nos dirigeants que si, aujourd’hui, 10 ouvriers produisent autant de choses qu’un seul ouvrier il y a longtemps, il n’y a aucun problème de retraite : même si le nombre d’actifs diminue chaque année par rapport au nombre de retraités.
Amicalement, do http://mai68.org
Il faut aller jusqu’au bout de cette logique :
"Le tout dernier ouvrier sur la ligne de production, la veille de son licenciement, devrait tout aussi "logiquement" être le super-champion de la fameuse "productivité du travail", reléguant définitivement Stakhanov aux oubliettes de l’histoire ! "
La logique élémentaire montre donc que sur une ligne de production robotisée il n’y a pas de lien de cause à effet entre la "productivité" et le travail des quelques ouvriers qui y restent, généralement pour un travail d’entretien, à comptabiliser, de manière réellement analytique, comme entretien du capital fixe, et non comme travail réellement productif.
Luniterre
PS : le lien entre hausse de la productivité et la baisse tendancielle du taux de profit ne fonctionne que pour une économie encore basée sur le travail humain productif directement intégré au processus productif. Mais jusqu’à un certain point, comme expliqué dans l’article, du reste, cette baisse tendancielle est compensée par l’augmentation de la plus-value relative.
Avec la robotisation il n’y a plus suffisamment de travail humain directement intégré au processus productif pour maintenir la plus-value relative. La valeur de la production n’est plus essentiellement que la valeur d’amortissement du capital fixe, même et surtout si "robotique" ! La marge de profit ne provient donc plus de la "plus-value", ni relative ni absolue, au sens marxiste du terme, mais de l’excédent de monnaie mise en circulation par les Banques Centrales via le cycle de la dette.
Avec la robotisation la "productivité du travail" perd donc quasiment sa signification et c’est pourquoi sa "mesure" devient de plus en plus aléatoire et indique, assez logiquement, une chute brutale, en réalité, en termes de "gains de productivité".
Ce que l’on observe dans toutes les étude faites sur le temps long, avec un pic déjà loin dans le passé de la fin des "Trente Glorieuses", qui est aussi l’apogée de l’expansion de la classe ouvrière au sens du prolétariat industriel productif, dont le travail, encore une fois, était donc directement intégré au processus productif.
Un temps qui ne reviendra pas, et il faut donc désormais raisonner et analyser selon les critères de l’économie banco-centraliste actuelle, même s’il reste encore quelques vestiges du capitalisme "classique".
https://mai68.org/spip3/spip.php?article2896#forum1916
"Si ces derniers ouvriers sont encore nécessaires, c’est que sans eux la production s’arrête, on peut donc parler de la productivité de leur travail.
Et même eux sont voués à disparaître. Ce sera un saut qualitatif, l’infini dont je parlais dans le commentaire plus haut sera dépassé. Comme on dit dans le film 2001, l’odyssée de l’espace : « Jupiter au delà de l’infini ».
Le travail ne sera plus nécessaire du tout. L’humain sera libéré du travail nécessaire. Mais, c’est purement imaginaire. Car quand les machines feront tout, quand elles n’auront plus du tout besoin de nous, elles nous tueront tous. Ce sera le grand remplacement :
http://mai68.org/spip2/spip.php?article7637"
Là aussi la réponse est déjà dans l’article :
"si on parle du travail humain directement productif, c’est-à-dire directement intégré au processus productif, de telle manière que si ce travail, « quantum de travail » (interaction directe de l’ouvrier avec la machine et/ou la chaîne de production), n’est plus fourni, la production cesse : cela ne concerne donc pas la production robotique et automatisée qui n’est que « supervisée », en termes d’entretien du capital fixe."
Selon toi :
Si tel était vraiment le cas, avec la robotique, il y aurait donc logiquement une augmentation exponentielle des gains de productivité !
Or c’est exactement le contraire qui se produit, et précisément en correspondance avec les débuts de l’automatisation significative de l’industrie, et encore plus, avec l’arrivée de la robotique.
C’est juste un constat, et le matérialisme dialectique nous invite à en prendre acte pour chercher à le comprendre et à en tirer les conséquences qui s’imposent.
Luniterre
https://mai68.org/spip3/spip.php?article2896#forum1918
"Je divise le concept de productivité en deux : la productivité du capital ET la productivité du travail. Pendant un certain temps, jusqu’en 1970, les deux productivités étaient telles que quand l’une grimpait, l’autre aussi. Si bien que l’on pouvait les confondre en un seul concept (*)
Ce n’est plus le cas aujourd’hui. La productivité du capital baisse et celle du travail (humain) monte. La productivité du travail monte à l’infini jusqu’à dépasser cet infini. Ce dépassement est un saut qualitatif : la productivité du travail disparaît en même temps que le travail.
Note : (*) qu’on appelait "productivité" en sous-entendant "productivité du travail" ; mais, en réalité, d’après ton schéma n°5 sur cette page, il aurait mieux valu l’appeler "productivité du capital".
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J’avais d’ailleurs fait sous cet article le commentaire suivant :
« Je pense que pour un meilleure compréhension, il faudrait préciser que le schéma N°5, soit la sixième image, qui parle de la productivité du travail, parle de la productivité en valeur marchande, c’est-à-dire en valeur d’échange. Parce qu’il va de soit que la productivité en valeur d’usage augmente exponentiellement. »
Bien à toi, do http://mai68.org
…C’est précisément le graphe cité dans l’article !
>>> Mais il est faux de penser et de proclamer actuellement « explosion de la productivité du travail », qui a connu un apogée au milieu des années 70 et se trouve en déclin radical, précisément en termes de « gains de productivité », depuis :
Graphe cité sur VLR in : https://mai68.org/spip2/spip.php?article15025
d’après : https://cieldefrance.eklablog.com/emergence-du-banco-centralisme-le-temps-long-et-ses-limites-a214088527
Ce graphe suit quasiment, c’est le cas de le dire, la même "courbe" que les trois autres, et sensiblement sur la même période, et ce n’est donc pas un hasard !
C’est la tendance générale du système capitaliste qui a connu son apogée au milieu des années 70 et s’est effondré depuis, même si trop lentement pour que ce soit perceptible comme une "révolution" en termes de changement de rapports de production et de rapports sociaux.
C’en est pourtant une, au sens d’un changement de système de domination de classe, assez comparable, par bien des aspects, à la "révolution féodale", qui a duré en fait plusieurs siècles et n’est perceptible comme telle qu’aux yeux des historiens "modernes", et encore, avec beaucoup de polémiques concernant le "point d’inflexion" d’un système à l’autre !
En ce qui concerne notre XXIe siècle les choses sont plus simples, avec deux crises majeures, 2007-2008, qui a amené la généralisation du « Quantitative Easing » dans les économies occidentales, et celle de 2020-2021, qui a pérennisé encore davantage le rôle dominant des principales Banques Centrales de la planète !
Et si l’on cherche vraiment ce qu’il en est aujourd’hui de la mesure de la prétendue « productivité du travail », il est à souligner que l’INSEE parle désormais de « productivité apparente du travail », et pour cause, vu que dans les conditions de la production « moderne » ce ratio ne se réfère plus qu’à des grandeurs entre lesquelles il n’y a précisément plus réellement de lien direct de cause à effet, ce qui est pourtant évident, mais que tu refuses simplement de voir.
Tel quel, ce ratio est, dans la plupart des calculs statistiques, simplement une indication du rapport entre valeur ajoutée « brute » et quantité de travail, soit en nombre de personnel employé, soit en total d’heures travaillées.
De ce fait il inclut aussi l’amortissement du capital fixe, qui est donc une valeur d’usage.
Et dans le total de la valeur ajoutée, la plupart des études montrent que la part de la formation brute de capital fixe (fbcf) est bien de plus en plus prépondérante par rapport à celle de la valeur ajoutée par la main d’œuvre, mais pas encore de façon « exponentielle », contrairement à ce que tu sembles imaginer.
Mais à la fin, quoi qu’il en soit, la valeur « marchande » inclut donc nécessairement et la valeur d’usage du capital fixe et la valeur du travail, et bien évidemment, le total des consommations intermédiaires nécessaires au processus productif.
…Et dans tout ça, toujours pas d’augmentation « exponentielle » de la productivité du travail !
Augmentation, il y a encore, certes, mais au contraire de plus en plus « réduite » en proportion, ce qui apparaît donc correctement sur les graphes se rapportant au temps long.
Luniterre
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Récent, sur le banco-centralisme :
Suède : la Russie fait reculer le banco-centralisme
https://cieldefrance.eklablog.com/2025/01/suede-la-russie-fait-reculer-le-banco-centralisme.html
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Le "macronisme" est-il une nouvelle forme de "capitalisme" ou une autre forme d’exploitation ?
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Existe-t-il de « l’argent magique », et si oui, au profit de qui ???
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3 303 MILLIARDS (INSEE) Toujours plus haut, la dette, toujours plus bas, la France sous Macron
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Avec ce court article, pas mal de liens vers des articles de fond sur le sujet :
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Suite au post qui a servi de base à ce court article :
Sur la place du travail humain dans la mutation banco-centraliste
…Le débat a repris sur AgoraVox, principalement sur les sujets évoqués dans le titre, mais évidemment en lien avec la mutation banco-centraliste actuelle de l’économie mondiale…
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Un article un peu plus ancien, mais où Richard Werner, lui-même à l’origine du concept de "Quantitative Easing", décrit on ne peut mieux, à partir de son expérience personnelle d’économiste au Japon, l’évolution économique banco-centraliste de ce premier quart du XXIe siècle, jusqu’à la naissance actuelle des Monnaies Numériques de Banque Centrale et au danger fatidique pour les libertés, économiques, et les libertés tout court, qu’elles représentent :
Richard Werner, "père spirituel" du Quantitative Easing
et "apprenti sorcier" du banco-centralisme
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Pour l’ébauche d’une solution…
Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme,
réadaptés en pratique à l’évolution économique du XXIe siècle :
Reprendre le contrôle, à l’échelle nationale, de la vie économique et sociale, y compris dans sa dimension financière, reste la priorité essentielle. Contrôler le crédit, c’est contrôler la création monétaire réelle dans le pays, directement sur le terrain du développement économique, et donc tout à fait indépendamment de son signe, Euro ou autre. Contrôler le crédit permet d’orienter les grandes tendances de l’activité économique vers les activités et secteurs prioritaires pour les besoins de la population et pour l’indépendance de la nation.
C’est pourquoi nous avons proposé, sur Ciel de France, de remettre au centre du débat la reconstruction d’un Conseil National du Crédit, dans une version statutairement adaptée aux nécessités de notre indépendance nationale au XXIe siècle, c’est à dire doté de pouvoirs constitutionnels et d’une représentativité démocratique réelle :
Les leçons de l’Histoire…
Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?
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Pour une étude plus synthétique de l’ensemble du processus de la mutation banco-centraliste depuis la formation du capital industriel, voir aussi :
Le Roi « Capital » est mort, vive la Reine « Dette » !
http://cieldefrance.eklablog.com/le-roi-capital-est-mort-vive-la-reine-dette-a215991921
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