De Gaza à Lyon, Bordeaux, Marseille, Paris, Résistance! Manifestations de solidarité avec la Résistance du peuple de Palestine

3 novembre 2023

De Gaza à Lyon, Bordeaux, Marseille, Paris, Résistance! Manifestations de solidarité avec la Résistance du peuple de Palestine

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Crimes de guerre Israël/Hamas:

un débat sur VLR et notre réponse:

En réponse au débat à la suite de: https://mai68.org/spip2/spip.php?article16659

Si précisément on veut s’en tenir aux faits, le fait est simplement que l’attaque du Hamas le 7 octobre commence, précisément avant celle du kibboutz local, par l’attaque du festival de Réïm, où il n’y avait aucune force armée. Le service de sécurité du festival n’a pu y faire qu’une résistance symbolique, y laissant néanmoins plusieurs morts, avant de tenter de fuir avec les festivaliers, cernés sur trois côtés (dans ce cas sauf vers l’Ouest, donc vers Gaza), tout à fait comme dans une battue pour le gibier, et notamment empêchés de fuir en voiture, sous un feu nourri dont les traces sont évidentes. Entre ceux abattus dans les voitures et ceux abattus dans les champs cela fait donc plus de 250 morts assassinés histoire de faire un carton "humain" facile.

Les témoignages des rescapés sont suffisamment concordants pour qu’il soit possible de reconstituer cette première phase, même si pas encore dans les moindres détails.

L’incertitude concernant le nombre exact de morts est nécessairement relative à l’incertitude concernant le nombre des otages encore en vie. On vient de voir récemment que Shani Louk, hypothétiquement survivante, était en réalité déjà décédée lors de son transfert à Gaza dans la vidéo diffusée par le Hamas.(*)

Après avoir tenté de jouer sur la sidération par la peur, le Hamas s’est ravisé et a tenté de se donner une meilleure image dans sa communication.

Mais les faits sont là et un crime de guerre ne s’efface pas si facilement. Le crime de guerre reste inacceptable pour trois raisons :

_Raison humaine : la plupart des intervenants dans le débat ici[sur VLR] en sont à rejeter cette simple notion, pourtant évidente.

_Raison politique : le crime de guerre commis par la résistance devient une arme politique redoutable au service de la communication de l’ennemi sioniste

_Raison militaire : c’est un gaspillage de munitions qu’une armée de résistance à rarement de quoi se permettre.

Le cas du festival de Réïm est suffisamment documenté pour n’être pas contestable.

Il ne justifie en rien les crimes de guerre sionistes, hors de proportion avec ceux du Hamas, que ce soit avant, ou désormais encore plus, après le 7 octobre.

Mais rester dans le déni pour se rassurer idéologiquement ne mène absolument à rien.

La cause palestinienne mérite mieux que ce type d’attitude, concrètement stérile.

Être solidaire de la cause palestinienne ne signifie pas être solidaire des exactions du Hamas.

Luniterre

(* un morceau d’os provenant de la base du crâne de Shani Louk vient d’être génétiquement identifié parmi les restes humains collectés sur le site du festival.)