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En Avant, Marx!
7 août 2023

Niger, ultimatum Cédéao expiré : « Aujourd’hui c’est le jour de notre véritable indépendance ! »

 

 

Niger, ultimatum Cédéao expiré : « Aujourd’hui c’est le jour de notre véritable indépendance ! »

 

 

lundi 7 août 2023, par Luniterre

 

 

 

Niger-Fermeture de l’espace aérien alors que l’ultimatum de la Cédéao expire

 

information fournie parREUTERS•06/08/2023 à 23:54

par Boureima Balima

NIAMEY, 6 août (Reuters) -

La junte militaire au pouvoir au Niger depuis un coup d’Etat fin juillet a annoncé dimanche la fermeture, jusqu’à nouvel ordre, de l’espace aérien du pays, citant la menace d’une intervention militaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

A l’issue d’une réunion le 30 juillet, soit quatre jours après le coup d’Etat militaire, le bloc régional a fixé à la junte un délai d’une semaine pour rétablir le président "démocratiquement élu" (*), Mohamed Bazoum, sous peine d’une possible intervention militaire pour rétablir l’ordre démocratique.

Le chef de la junte a affirmé lors de la semaine écoulée qu’il ne céderait pas aux pressions, alors que la Cédéao et d’autres puissances étrangères ont pris des sanctions à la suite du coup d’Etat.

Des milliers de partisans des putschistes se sont rassemblés dimanche dans un stade de la capitale Niamey, semblant imperturbables face à la menace de la Cédéao.

Ils ont réagi par des acclamations à chaque phrase prononcée par un représentant de la junte lors d’un discours soulignant la détermination de celle-ci à rester au pouvoir.

"Les forces obscurantistes qui s’opposent aux progrès du Niger rôdent dans l’ombre. Nous nous tiendrons à vos côtés face à eux", a déclaré Mohamed Toumba.

Des signes sporadiques de soutien à la junte ont aussi été constatés dans les rues de la capitale. Une centaine de personnes ont dressé un piquet de grève près d’une base aérienne et se sont engagées à opposer une résistance non violente pour soutenir la nouvelle administration militaire en cas de besoin.

Aucun signe de l’opposition n’a été aperçu.

Ce septième coup d’État en Afrique occidentale et centrale en trois ans a ébranlé la région du Sahel, l’une des plus pauvres du monde, qui revêt une importance stratégique pour la Russie, la Chine et l’Occident du fait de ses réserves d’uranium et de sa position centrale dans la lutte contre les groupes insurgés islamistes.

Les chefs d’état-major des armées de la Cédéao ont élaboré un plan en vue d’une possible intervention militaire au Niger si le président Mohamed Bazoum, qui se dit pris en otage, n’était pas libéré et réinstallé au pouvoir d’ici ce dimanche.

Aucun commentaire n’a été obtenu auprès de la Cédéao sur l’heure précise de l’expiration de l’ultimatum, ni sur les prochaines mesures éventuelles.

L’ultimatum de la Cédéao a suscité la crainte d’un nouveau conflit dans une région déjà aux prises avec une insurrection qui a fait des milliers de morts et forcé des millions de personnes à fuir.

Le soutien apporté aux putschistes nigériens par les juntes voisines du Mali et du Burkina Faso - membres de la Cédéao - pourrait compromettre la réponse régionale. Ces deux pays ont déclaré que toute intervention au Niger serait considérée comme une déclaration de guerre à leur encontre.

https://www.boursorama.com/actualit…

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Niger : les partisans des putschistes rassemblés à Niamey avant la fin de l’ultimatum

 

Près de 30 000 personnes se sont regroupées dans un stade, quelques heures avant l’expiration de l’ultimatum de la Cedeao ce dimanche soir.

 

Publié le 06/08/2023 à 19h46

Environ 30 000 partisans du coup d’État au Niger se sont rassemblés dimanche à Niamey, démontrant leur force quelques heures avant l’expiration d’un ultimatum de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cet ultimatum exigeait que les militaires au pouvoir rétablissent le président renversé, Bazoum, sous peine de voir « la force » être utilisée contre eux.

Malgré la chaleur étouffante, les manifestants ont afflué dans l’après-midi et rempli le stade Seini Kountché, le plus grand du Niger, qui peut accueillir jusqu’à 30 000 personnes. Ils brandissaient des drapeaux du Niger, de la Russie et du Burkina Faso, comme l’ont constaté des journalistes de l’AFP présents sur place. Cette manifestation marque un moment crucial dans la crise politique en cours au Niger, avec la communauté internationale surveillant de près l’évolution de la situation.

 

« Aujourd’hui c’est le jour de notre véritable indépendance ! », criait un jeune homme, la foule autour de lui lançant des « A bas la France, à bas la Cedeao ! », la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest qui a menacé d’intervenir militairement. Des membres du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP, qui a pris le pouvoir) sont arrivés triomphalement au stade dans un convoi de véhicules pick-ups, acclamés et entourés par une foule enfiévrée.

Le général Mohamed Toumba, numéro trois du CNSP, a pris la parole devant la foule pour dénoncer ceux « qui sont tapis dans l’ombre » et qui « sont en train de manigancer la subversion » contre « la marche en avant du Niger ». « Nous sommes au courant de leur plan machiavélique », a-t-il dit. Cette démonstration de force survient le jour de l’expiration de l’ultimatum fixé le 30 juillet par la Cedeao aux militaires ayant pris le pouvoir pour rétablir dans ses fonctions le président renversé Mohamed Bazoum, sous peine d’utiliser la force pour se faire.

L’ultimatum arrive à échéance dimanche soir et pour l’heure, les généraux qui ont pris le pouvoir le 26 juillet à Niamey n’ont montré aucune volonté de céder la place. Les contours de la force pour une possible intervention militaire ont été « définis » vendredi par les chefs d’Etat-major de la Cedeao et certaines armées comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire se sont dites prêtes à y participer. Le coup d’Etat a été condamné par l’ensemble des partenaires occidentaux et africains du Niger, mais les militaires nigériens ont reçu le soutien de leurs homologues du Mali et du Burkina Faso - également arrivés au pouvoir par des putschs en 2020 et 2022 - qui affirment qu’une intervention au Niger serait une « déclaration de guerre » à leurs deux pays.

La perspective d’une intervention militaire ouest-africaine suscite inquiétudes et critiques.

Samedi les sénateurs du Nigeria, poids lourd de la Cedeao avec ses 215 millions d’habitants et qui partage une frontière de 1.500 km avec le Niger, ont appelé le président Bola Tinubu à « renforcer l’option politique et diplomatique ». Selon la presse nigériane, une majorité de sénateurs ont exprimé leur opposition à une opération militaire, lors d’une réunion à huis-clos. Samedi soir l’Algérie, acteur majeur dans le Sahel qui partage près de 1 000 km de frontière avec le Niger, a également émis des réserves.

Le président Abdelmadjid Tebboune a estimé à la télévision publique qu’une intervention serait « une menace directe » pour son pays. « Il n’y aura aucune solution sans nous (l’Algérie) », a-t-il ajouté, craignant que « tout le Sahel (ne) s’embrase » en cas d’intervention.

A Niamey, les militaires ont de leur côté promis cette semaine une « riposte immédiate » à « toute agression ».

https://www.lepoint.fr/monde/niger-…

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Et dans la série "ils n’en ont jamais assez !"  >>>

 

 

La France suspend ses aides au développement au Burkina Faso-Quai d’Orsay

 

information fournie parREUTERS•06/08/2023 à 23:28

6 août (Reuters) - La France suspend, jusqu’à nouvel ordre, toutes ses aides au développement et d’appui budgétaire au Burkina Faso, a annoncé dimanche le ministère français des Affaires étrangères.

Cette annonce intervient dans un contexte de relations tendues entre Paris et Ouagadougou depuis le coup d’Etat militaire de janvier 2022 au Burkina Faso et de tensions plus larges à travers la région ouest-africaine du Sahel, où un autre putsch militaire est survenu le 26 juillet au Niger.

La France a retiré plus tôt cette année les soldats qui étaient déployés au Burkina Faso pour contribuer à la lutte contre l’insurrection islamiste au Sahel, à la demande de la junte burkinabé. Une grande partie de ces soldats ont alors été envoyés au Niger.

La junte burkinabé a apporté au cours de la semaine écoulée son soutien au Niger et prévenu, avec le Mali, que toute ingérence étrangère pour rétablir le président Mohamed Bazoum au pouvoir à Niamey serait considérée comme une déclaration de guerre.

(Rédigé par Jean Terzian)

https://www.boursorama.com/actualit…

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Repères:

La Cédéao vue par l'AFP >>>

 

Niger, ultimatum Cédéao expiré : « Aujourd’hui c’est le jour de notre véritable indépendance ! »

 

 

La Cédéao resituée sur le continent >>>

 Niger, ultimatum Cédéao expiré : « Aujourd’hui c’est le jour de notre véritable indépendance ! »

 

 

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